Retrouvailles entre une mère et sa fille grâce à des « âmes sensibles » 

La présidente du Forum de Dialogue des Magistrats Africains, Mme Jamila Sedqi, travaille en partenariat avec l’Association Al Karam pour la protection de l’enfance, sous la direction de Mme Karima Mkika.

Après de nombreuses semaines d’enquête menées par des « âmes sensibles », que nous révélerons dans un article ultérieurement… Ces femmes, grâce à toutes ces valeurs, qualités et compétences, ont permis de réunir une fillette originaire du Côte d’Ivoire qui vit au sein du centre de l’Association Al Karam pour la sauvegarde de l’enfance à Marrakech, au Royaume du Maroc, en présence de sa mère maternelle originaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Après trois ans, ils se sont finalement retrouvés !

Les recommandations lors de la première réunion scientifique du Forum de dialogue des juges africains

La première réunion scientifique du Forum de dialogue des juges africains, qui s’est tenue à Marrakech, au Maroc, a débouché sur une série de recommandations :

Élaborer une politique visant à renforcer la sensibilisation et la prise de conscience pour combattre l’exploitation, la violence et la traite des enfants, en utilisant les technologies de communication modernes.

Instaurer une plateforme de communication entre les pays africains et à l’échelle internationale, qui encouragerait la mise en place de mesures visant à protéger les droits des enfants migrants.

Créer un réseau de juges africains pour faciliter le partage d’expériences et de bonnes pratiques dans la lutte contre les crimes liés au déplacement, à la violence, à l’exploitation et au trafic d’enfants.

Établir un centre africain d’études et de recherches sur la protection et la promotion des droits de l’enfant en Afrique.

Lancer une plateforme numérique permettant aux organisations et associations de la société civile de partager leurs activités, initiatives et programmes à travers différents pays africains., visant à soutenir, protéger et héberger les enfants victimes de violence, d’exploitation, de traite et de déplacement en Afrique.

Mettre en place des programmes de formation et de renforcement des capacités des juges africains, axés sur la migration, la protection des enfants et la lutte contre les crimes qui y sont liés.

Mettre en place des centres d’accueil frontaliers pour les enfants migrants non accompagnés qui sont susceptibles d’être victimes d’exploitation, de trafic et de violence, sous la supervision des autorités locales et des entités judiciaires compétentes.

Clôture de la première réunion scientifique du Forum de dialogue des juges africains

Lors de la clôture de cette réunion, Mme Marissa D. Scott-Torres, Consule générale des États-Unis à Casablanca, a exprimé sa gratitude pour l’initiative des organisateurs, et ses vives félicitations aux organisateurs de la rencontre scientifique, notamment les autorités marocaines, les États-Unis, l’OIM, le FDMA et les participants pour leur dévouement à la réussite de cet événement.
Elle a particulièrement apprécié l’abnégation et l’infatigabilité dont la présidente du FDMA a démontré durant le déroulement des activités de la rencontre de Marrakech.

Elle a ainsi, mis en avant que la sauvegarde de l’enfance ne se limite pas à « une responsabilité » commune, mais est aussi un « devoir » et une « obligation ».

Selon elle, les crimes transfrontaliers tels que la migration et la traite représentent un véritable danger pour les enfants et une « préoccupation majeure ». Par conséquent, il est impératif d’unir les efforts pour combattre ces actes criminels qui dépassent les frontières. Elle souligne également le besoin d’une coopération internationale intense pour faire face à ces menaces.
Elle a enfin souhaité que des évènements de cette nature se perpétuent dans d’autres domaines pour l’épanouissement d’une Afrique éprise de justice et de paix.

Ouverture de la Conférence scientifique en vue de célébrer la Journée mondiale de l’enfant africain (16 juin)

En collaboration avec la Présidence du Ministre Public, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme Régional Africain pour les Migrations (ARMP), une conférence scientifique de trois jours a été organisée en vue de célébrer la Journée mondiale de l’enfant africain (16 juin).

L’objectif de cet événement était de mettre en lumière le rôle crucial de la présidence du Ministre Public au Maroc pour assurer la protection des enfants et pour mettre en œuvre efficacement diverses infractions, telles que la violence, le travail forcé, la migration et les violations de ses droits fondamentaux. Il a aussi pour objectif de souligner les actions entrevues par les magistrats de cet organe judiciaire central.

Lors de cette session inaugurale, les participants ont toutes insisté sur le fait que la sauvegarde de l’enfance africaine face aux enjeux migratoires et à toute forme d’exploitation et de traite est « une responsabilité commune ». C’est pourquoi il est impératif d’intervenir conjointement pour garantir un futur plus prometteur pour les enfants du continent. Cette collaboration du Forum avec l’OIM et l’ARMP, en partenariat avec les entités responsables de la mise en œuvre légale aux États-Unis, offre une plateforme essentielle pour le dialogue et la coopération. Cela inclut des thématiques comme la traite des êtres humains, la poursuite des criminels, la valorisation du concept de non-impunitéet la lutte contre l’exploitation des enfants dans tous les domaines, la protection des migrants, l’aide au retour volontaire et à la réintégration dans leur pays d’origine.